Elle n'a pas souhaité répondre à notre questionnaire : pour elle, un député élu ne représente pas la Nation mais se doit d'animer différentes assemblées de citoyens. Elle souhaite que les électrices et électeurs décident de faire entrer le mandat parlementaire dans une nouvelle ère et d’investir dans la fabrication de la loi française.
Le fil directeur de son projet, ses feuilles de route sont les 17 Objectifs de Développement Durable de l'ONU et les Accords de Paris sur le Climat.
Elle propose une méthode qui s'articule autour de la construction d’une "Assemblée locale délibérative" qui réunira mensuellement habitantes et habitants (de plus de 16 ans) pour délibérer ensemble sur les lois inscrites à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale, et par ses travaux communs, les améliorer. Ces 100 citoyens renouvelés tous les ans travailleront en commission parlementaire 5 week-end par an. Animés par un groupe de 12 d'entre eux, rémunérés pendant 2 mois pour rédiger les amendements, les auditions... Et assistés d'une équipe de 9 "garants" : 6 volontaires et 3 experts.
Comment ces représentants seront-ils nommés ou élus et par qui ? Comment les travaux des assemblées délibératives de chaque circonscription seront consolidés et repris par l'Assemblée Nationale ? Il nous faudra creuser le sujet avec elle ultérieurement.
Nous avons tout de même échangé sur les propositions des AFC.
Pour la "famille vivante" (infertilité, IVG, PMA, gender, pornograpphie) elle est réservée pour s'engager à titre personnel, tout en étant sensibilisée à nos questionnements sans approche doctrinaire. Elle est défavorable à l'instruction en famille.
En réponse à nos propositions pour la politique familiale et le logement, elle accorde beaucoup d'importance à la famille mais sans a priori sur ses modalités structurelles qui doivent suivre l'évolution de la société.
Pour la "famille écologique" (commerce d'organes et de gamètes, expériences sur embryons humains et euthanasie) ces sujets doivent être débattus en appliquant sa méthode délibérative pour parvenir à un consensus transpartisan.
En ce qui concerne la "famille durable », elle est en accord avec nos choix de soutien aux couples, de conciliation vie pro/vie familiale, et choix des modes de garde.
Selon elle, l’état d’urgence s’il était nécessaire et efficace aurait dû se limiter à la gestion de la crise sanitaire ; c’est une erreur de traiter d’une éventuelle réforme constitutionnelle dans ce contexte.
Elle a signé pour nous la déclaration suivante :
"Transformer le monde, ne laisser
personne de côté, voici ce que je
vous propose de réaliser ensemble."
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