L’entretien a commencé avec Joséphine Missoffe qui nous a
dit bien connaitre les AFC en ayant fait partie des chantiers éducation
lorsqu’elle habitait Metz en tant que jeune maman. Elle a un parcours
professionnel dans la petite enfance (infirmière puéricultrice devenue
directrice de crèche) et s’est lancée en politique à l’occasion des dernières municipales
à Paris. Elle est catholique et s’est engagée par le passé dans la pastorale
dans l’école de ses enfants, à Franklin.
Benjamin Haddad nous a vite rejoint. C’est un enfant du 16ème
arrdt. Il a étudié à Science Po et HEC puis est parti aux USA où il a mieux
découvert la culture américaine, ses atouts et ses travers. Il est spécialiste
des relations internationales, engagé dernièrement sur la question ukrainienne.
Il s’intéresse par ailleurs aux sujets de laïcité, de sécurité et d’autorité.
Nous leur avions préalablement envoyé par mail le
questionnaire AFC Paris, qu’ils avaient donc déjà parcouru. Si Joséphine
Missoffe nous disait être déjà sensibilisée aux sujets évoqués, Benjamin Haddad
a avoué humblement ne pas être un expert sur certaines thématiques, ou d’avoir
une sensibilité en évolution sur d’autres. Il était content de nous rencontrer
car il ne connaissait pas notre association et a émis le souhait d’instaurer un
dialogue régulier et respectueux au cours de son mandat sur tous les sujets
évoqués. Il a insisté sur la nécessité de ne pas humilier ou brusquer sur ces
questions.
La défense de la famille lui tient à cœur. Le dialogue s’est
vite instauré en confiance. Il nous a dit qu’il serait heureux d’avoir des
informations complémentaires de notre part pour l’alimenter (sur la base
d’études à lire ou de spécialistes à rencontrer), par exemple sur les méfaits
de la pornographie et les enjeux de la fin de vie. S’il est élu, il soutiendra
des mesures plus contraignantes pour les sites pornographiques. Il a notamment
souligné les dangers de l’exposition de jeunes enfants à la pornographie, de
plus en plus violente et dégradante. Il s’est aussi dit intéressé par la
proposition sur le remboursement des premières séances de conseil conjugal.
Il se dit très mal à l’aise avec la notion de suicide
assisté. Il est opposé à la GPA. Enfin, la liberté étant une valeur importante
pour lui, il se dit favorable à une euthanasie encadrée, légitimée par un
diagnostic préalable de fin de vie
Par ailleurs, il a évoqué son expérience américaine ou il a
vu le danger des idéologies woke et identitaires. Il a soutenu la position du
président, durant la campagne, de ne pas exposer les enfants d’école primaire
aux questions d’orientation sexuelle ou d’identité de genre.
Il ne s’est pas engagé à répondre par écrit au questionnaire
que nous lui avons soumis, ce que nous regrettons. Nous espérons qu’il reviendra
vers nous.
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